Bois et toile-bois
La toile de Badin touche du bois pour son bonheur. Nous sommes au recommencement. Peut-être que Georges a entrevu sur la plage ce que la mer rapportait sur le sable fin de son sensuel va et vient de pinceau. Des choses inanimées aspiraient à se mouvoir aussi. Il suffisait de prendre à pleine main leur oubli de la pleine mer, de les rapprocher l’une de l’autre, de les copuler. Le genre pouvait se faire sexe, désir du bois mâle de la toile femelle soudés enfin par une accolade d’agrafe ou un baiser de ficelle.
Max Fullenbaum