Hautes Pressions
Un livre de Georges Badin et Lucien Giraudo
« Tout en écrivant le poème Hautes Pressions j’en ai profité pour
réfléchir à ta façon de peindre, à cette permanente fraîcheur que l’on
éprouve en manipulant tes livres d’artistes, comme si c’était toujours
la première fois qu’on les ouvre et qu’on les regarde.Il y a donc cette capacité de l’œuvre d’art à se refermer sur elle-même,
à se régénérer et à se re-magnétiser d’une part ; d’autre part, il me
semble qu’il y a aussi, dans ta pratique du livre d’artistes, quelque
chose qui à trait à la découverte d’un trésor (il faut parfois les «
forcer », écarteler, ((puis-je aller jusqu’à dire qu’il faut même)) «
violer » certaines pages,… oui il le faut !).Et puis il y a cette puissante référence à l’enfance chez toi, qui
illustre si bien la définition de Baudelaire sur le génie (qui n’est
qu’une reconquête du monde de l’enfance mais avec les outils esthétiques
de l’artiste adulte). Voilà quelques fils réflexifs. Mais il faut que je
me décide à exploiter aussi un peu plus systématiquement les textes que
tu as mis sur ton site. Pour croiser tout cela. »Lucien Giraudo (12 novembre 2010).